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2024 © Ness Radio

Jef Kearns – Play On + interview exclusive Nessradio


Voici Play On le dernier morceau de Jef Kearns, un flûtiste de Toronto en collaboration avec Slakah The Beatchild.
De plus Jef Kearns nous a fait le plaisir de nous accorder une entrevue, en exclu total pour Nessradio !
Note : Vous trouverez la traduction française dans la seconde partie de  l’article.

To begin, introduce yourself to the readers of Nessradio.
Hi, my name is Jef Kearns. I play urban music on flute.

What was your musical career so far?
I started playing at around 10 years old. I was studying classical, but I was really more drawn to playing along with what I was listening to: hip hop and R&B music playing on the Detroit radio stations.
As far as my professional career, I’ve had a Top 10 hit on the Canadian House Music charts called, I Wanna Be the One (Savage Groove Mix).
My latest song, Play On, hit number 7 on Amazon Japan.
I was also one of the one of the top 12 online auditions for Canada’s Got Talent this past season.

Why the flute?
My parents said I could pick an instrument to study. I chose the flute. I’m not entirely sure why I was drawn to it. It was fate I guess.

What are your musical influences?
I use a lot of hip hop phrasing in my soloing. My first tape was De La Soul Is Dead. I just picked it up on whim without even knowing who they were but knowing I needed it.
My first hip hop CD was Nas: Illmatic.
Most recently I’ve been putting Lil Wayne’s raps into melody. I’ve posted a few on YouTube.
Vocalists are also a huge influence on how I phrase melody more than instrumentalists. I really like Mariah Carey’s phrasing; she has a great way of ending every line. I’ve been studying her for a while. I’d bring in Mariah Carey charts to my lessons when I was supposed to be playing Bach, and I wasn’t playing it like it was written I was playing it like she sang it.
Mint Condition, Jodeci, Anthony Hamilton, Silk, Michael Jackson, Brian McKnight. Too many to name, really.

Who have you ever worked with?
My debut album, On the Level, had me working almost exclusively with local Toronto artists except for the mastering. There’s a lot of exceptional talent here, including vocalist Chris Rouse (who was in my other animated video, On the Level), vocalist Coco ‘Cognac’ Brown, producer/rapper a.k.a. Subliminal, and spoken word artist Dwayne Morgan who was featured on my track, Incomplete.
I got the mastering done in New York by Tom Coyne. If you listen to R&B you’ve heard his work. He’s mastered for artists such as Michael Jackson, De La Soul, and Sade.

How did you come to play in the group Slakadeliqs?
Slakah the Beatchild was looking for someone who could do a great job on a couple of the songs for the album. A mutual friend (and amazing singer/songwriter) Maya Killtron suggested that I would be the person for the job.
If you get a chance check out Maya’s track, Gangster in the Dark. It’s pretty mind blowing.

Is it as a result of this work that you released the track Play On with Slakah The Beatchild?
Yes, Play On, definitely came as a direct result of that session. I’d wanted to work with him for a while though.

You come from Toronto as Slakah and others, would you say that the scene of Toronto is different from its neighbors in the United States? Is there a great influence and a lot of interactions with Detroit, Chicago or New York for example?
Toronto has a small but dedicated urban music scene. There isn’t a huge amount of support for the genre in Canada, so anyone performing the music and has sticks with it has a huge passion for the music.
The fans of the music are really receptive and open, so it gives us the chance to develop in our own creative way before we bring it to other countries.
I’ve played in New York, and Detroit, and have caught a lot of shows in both cities. I think there’s more inclination for us to go interact with the U.S. than them coming here. There’s definitely great things happening in those cities, and I’m sure I’ve taken some influence away from both.

Got any gigs soon ?
I’m doing a lot locally, and looking into booking in Japan and the U.S.

What are your next projects?
In February, I’ll be releasing a hip hop track called, No One Like You. I worked on it with mixing engineer Luka Blasty (who mixed, produced, and recorded De La Soul’s Plug 1 and Plug 2’s album First Serve.) As well as Tom Coyne, who mastered many of De La Soul’s albums. It was produced by an up-and-coming Toronto producer, Timian.

With whom would you like to work in the future?
I enjoy The Soul Children remixes, so I’d love to have their touch on one of my tracks. Others would be Dawn Robinson, Raphael Saadiq, Tony Rich, The Roots, Kanye West. And I think it would be fun to work with any of the Young Money crew.

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Pour commencer, présente-toi pour les lecteurs de Nessradio.
Salut, je m’appelle Jef Kearns. Je suis flûtiste et je joue Soul, R&B et Hip-Hop.

Quel a été ton parcours musical jusqu’ici ?
J’ai commencé à jouer vers 10 ans. J’étudiais la musique classique mais j’étais vraiment plus attiré par ce que j’écoutais : du Hip-Hop et du R&B qui passaient sur les stations de radio de Detroit.
En ce qui concerne ma carrière professionnelle, mon morceau I Wanna Be the One (Savage Groove Mix) a été classé dans le Top 10 dans les charts House canadiens.
Ma dernière chanson, Play On, est numéro 7 sur Amazon Japon.
J’ai aussi été l’un des 12 meilleurs participants aux auditions online pour Got Talent Canada la saison dernière.

Pourquoi la flûte ?
Mes parents m’ont dit que je pouvais choisir un instrument à étudier. J’ai choisi la flûte. Je ne suis pas entièrement sûr de la raison pour laquelle j’ai été attiré vers elle. C’était le destin, je suppose.

Quelles sont tes influences musicales ?
J’utilise beaucoup le flow Hip-Hop dans mes solos. Mon premier morceau était tiré de De La Soul Is Dead. Je l’ai récupéré sur un coup de tête, sans même savoir qui ils étaient, mais je savais que c’était ça qu’il me fallait.
Mon premier CD Hip-Hop était Illmatic de Nas.
Plus récemment, j’ai mis le flow de Lil’ Wayne en mélodie. J’ai posté quelques extraits sur YouTube.
Les chanteurs ont aussi une énorme influence sur la façon dont je construis des mélodies, plus que les musiciens. J’aime vraiment le phrasé de Mariah Carey, elle a une excellente façon de mettre fin à toutes ses phrases. Je l’ai étudiée pendant un certain temps. J’ai aussi utilisé le style de Mariah Carey pendant mes leçons quand j’étais censé jouer du Bach, je ne le jouais pas comme il a été écrit mais comme elle le chantait.
Mint Condition, Jodeci, Anthony Hamilton, Silk, Michael Jackson, Brian McKnight. Trop nombreux pour les nommer tous, vraiment.

Avec qui as -tu déjà collaboré ?
JK : Mon premier album, On The Level, m’a fait travailler presque exclusivement avec des artistes locaux de Toronto, sauf pour le mastering. Il y a beaucoup de talents exceptionnels ici, y compris les chanteurs Chris Rouse (qui était dans ma vidéo d’animation de On The Level) et Coco « Cognac » Brown, le producteur/rappeur alias Subliminal et le « spoken worder » Dwayne Morgan, qui est présent sur mon morceau Incomplete.
J’ai fait faire le mastering à New York par Tom Coyne. Si tu écoutes du R&B, tu as entendu son travail. Il a masterisé pour des artistes comme Michael Jackson, De La Soul, et Sade.

Comment es-tu venu à jouer dans le groupe Slakadeliqs ?
Slakah the Beatchild
était à la recherche de quelqu’un qui pouvait faire un excellent travail sur deux ou trois chansons pour l’album. Une amie en commun (et excellente chanteuse/compositeuse), Maya Killtron, lui a suggéré que j’étais la bonne personne pour le poste.
Si tu as la chance d’écouter le morceau de Maya, Gangster in the Dark, c’est assez hallucinant.

Est-ce à la suite de ce travaille que tu as sorti le morceau Play On avec Slakah The Beatchild ?
Oui, Play On est le résultat direct de cette session d’enregistrement. Cela dit, je voulais travailler avec lui depuis un certain temps.

Tu viens de Toronto comme Slakah et d’autres, la scène de Toronto se différencie-t-elle de ses voisines aux Etats-Unis ? Y a-t-il une grande influence et beaucoup d’échanges avec Detroit, Chicago ou New York par exemple ?
Toronto a une scène musicale urbaine restreinte mais dévouée. Il n’y a pas un grand soutien pour ce genre au Canada, alors ceux qui exercent cette musique et s’en tiennent à cela ont une véritable passion pour elle.
Les fans de la musique sont vraiment réceptifs et ouverts, ce qui nous donne la chance de nous développer dans notre manière de créer avant de la proposer à d’autres pays.
J’ai joué à New York et Detroit, et j’ai fait beaucoup de scènes dans ces deux villes. Je pense qu’il y a plus de raisons pour nous d’aller interagir avec les États-Unis que pour eux à venir ici. Il y a vraiment de grandes choses qui se passent dans ces villes, et je suis sûr qu’elles m’ont toutes les deux influencées.

Des dates de concerts prochainement ?
J’en fais beaucoup localement, et je suis en train de chercher des dates au Japon et aux États-Unis.

Quels sont tes projets futurs ?
En février, je vais sortir un morceau Hip-Hop appelé, No One Like You. J’ai travaillé dessus avec l’ingénieur son Luka Blasty (qui a mixé, produit et enregistré le dernier album de De La Soul, First Serve), ainsi que Tom Coyne, qui a masterisé plusieurs albums de De La Soul. Il a été produit par un producteur très prometteur de Toronto, Timian.

Avec qui aimerais-tu travailler par la suite ?
J’aime les remix de The Soul Children, je serais ravi qu’ils apportent leur touche sur un de mes titres. D’autres seraient Dawn Robinson, Raphael Saadiq, Tony Rich, The Roots, Kanye West. Et je pense que ce serait amusant de travailler avec n’importe lequel des membres de Young Money.

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